L’importance d’un suivi médical

Modifier ses habitudes alimentaires implique des changements au quotidien, et peut avoir des conséquences sur la santé: un suivi médical est important.

Dans le domaine de la perte de poids, il n’existe pas de méthode miracle. Chaque individu est unique, avec un profil métabolique personnel et des besoins spécifiques. C’est pourquoi, dans leur rapport de 2010, les autorités sanitaires insistaient déjà sur l’importance de se faire accompagner par un professionnel de santé pendant une telle démarche.

De nombreuses pathologies peuvent être associées au surpoids : diabète, hypertension, apnée du sommeil et risques cardio-vasculaires. D’autre part, certains troubles peuvent survenir en fonction du type de régime choisi : carences importantes en nutriments essentiels et vitamines, fatigue, chutes de tension, perte de tonus musculaire, déminéralisation…

S’orienter vers un programme qui permette de perdre de la masse grasse tout en préservant la masse musculaire. En effet, à poids égal, plus le corps contient de muscles, plus il brûle de calories au repos (c’est le métabolisme basal). Après un programme destiné à la perte de poids, si les apports énergétiques ne sont pas adaptés, les processus physiologiques impliqués dans le maintien des réserves favoriseront préférentiellement une reprise de la masse grasse avec, le plus souvent, une masse musculaire qui ne revient pas au niveau de départ. C’est pourquoi, il est nécessaire d’adapter les apports énergétiques au poids santé et de préserver la masse musculaire par l’alimentation et l’activité physique.

Professionnel de santé formé à la nutrition individualisée je prescris la quantité de protéine nécessaire en fonction du poids, du métabolisme et de l’état de santé du patient, selon les recommandations de l'OMS, (soit 1 à 1.2 gr / kg de poids).

 

Apprendre à ne pas reprendre son poids

La prise en compte des facteurs comportementaux est essentielle. En effet, on s’accorde aujourd’hui sur le fait que le surpoids n’est pas uniquement lié à ce qui se passe dans l’assiette. Il est aussi la conséquence de nos émotions, de nos comportements et de nos habitudes alimentaires parfois acquises depuis l’enfance. Dans notre société, l’alimentation représente bien davantage qu’une simple réponse à la faim. Pour certains, la nourriture est une façon d’apaiser le stress, pour d’autres c’est une manière de combler l’ennui. Sensibilisée à la prise en compte des facteurs émotionnels je vous aiderai à comprendre et à identifier les raisons de votre surpoids, et vous accompagnerai sans jugement pendant le changement de vos habitudes pour vous permettre de retrouver le plaisir de manger à votre faim.

En choisissant un accompagnement médical global, à la fois nutritionnel et comportemental, vous faites le choix de devenir acteur de votre santé et de votre bien-être.

Bibliographie

1.    ANSES. Evaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d’amaigrissement. Rapport d’expertise collective. 2010: 1 – 158.

2.    LAM JC et al. Obesity, obstructive sleep apnoea and metabolic syndrome. Respirology. 2012 ; 17 : 223-236.

3.    BRAY GA et al. Overweight and obesity: the pathogenesis of cardiometabolic risk. Clin Cornerstone. 2009 ; 9 : 30-40.

4.    MARTIN AApports nutritionnels conseillés pour la population française. 2001 ; Paris.

5.    RIGAUD D, MELCHIOR JCLe métabolisme énergétique chez l’homme. Méthodes de mesure et applications pratiques. 1992 ; EMI.

Une balance de précision

Une balance

de précision
Grâce à la bio impédancemétrice,
une mesure précise de
votre composition corporelle sera effectuée

 

NUTRITION COMPORTEMENTALE

L’approche comportementale

Comprendre les causes émotionnelles du surpoids et y apporter des solutions concrètes est essentiel dans une démarche de perte de poids.

Consulter régulièrement

Vouloir modifier ses habitudes n’est pas chose facile. L’accompagnement régulier par un professionnel de santé est donc une aide essentielle pour y parvenir. Avec des entretiens réguliers, le programme alimentaire est adapté systématiquement aux besoins individuels du patient : l’éducation nutritionnelle peut se construire progressivement.
Il s’agit également d’un temps d’échange qui permet d’évoquer les difficultés éventuelles. Le suivi de la courbe de poids au fil des consultations permet de visualiser concrètement les résultats obtenus et favorise la projection au poids désiré.

Se visualiser au poids désiré

On avance mieux quand on connaît sa destination ! S’imaginer au poids désiré, se décrire, penser au ressenti d’être plus léger… Multiplier les détails et lister les bénéfices gagnés permet de se projeter dans le succès, de le rendre concret. Avec ce « jogging mental » à répéter le plus souvent possible, vous avancez plus sereinement vers votre objectif et vous multipliez vos chances de réussite.

Apprendre à gérer ses frustrations

Entreprendre une démarche de rééquilibrage alimentaire signifie faire des choix et renoncer à certaines préférences alimentaires, déconseillées lorsqu’on souhaite perdre du poids. Si ces plaisirs alimentaires tenaient une place importante dans le quotidien du patient, il est nécessaire de combler le « vide » par une nouvelle source de satisfaction, afin d’éviter les frustrations qui vont à l’encontre de la motivation. Il s’agit par exemple de prendre du temps pour soi, s’accorder un bain moussant, s’offrir un soin de peau…
Des outils comportementaux existent pour conserver le plaisir alimentaire tout en additionnant d’autres sources de plaisirs liées à des différentes activités.

Se peser régulièrement

La graisse pèse beaucoup moins lourd que le muscle, l’eau entraîne des fluctuations naturelles du poids affiché… Avec des résultats moins élevés que ceux attendus, la balance peut devenir culpabilisante et entraîner une baisse de votre motivation.
L’idéal est de ne se peser qu’au moment des consultations et, le cas
échéant, une fois par semaine seulement et à heures fixes.

Apprivoiser ses émotions

Les émotions, positives ou négatives, régissent notre quotidien. Leur intensité peut parfois induire des rapports compulsifs à l’alimentation, et il devient alors difficile de rester assidu à son programme nutritionnel. Lorsque nous craquons, il est important de déculpabiliser : ces automatismes sont par nature difficiles à contrôler.
Dans un second temps, formée aux techniques issues des thérapies cognitives et comportementales, je peux vous apprendre à reconnaître et à gérer différemment vos émotions, de manière à maintenir une bonne motivation, ou vous proposer un travail psychothérapeutique avec les outils HTSMA.

 

TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE

 

  • ingurgiter pendant les repas des quantités très importantes de nourriture,

  • manger beaucoup en dehors des repas, que ce soit par grignotage, compulsions alimentaires ou accès de boulimie

  • avoir peur de grossir alors que son poids est inférieur à la normale,

  • “estime de soi” influencée de façon démesurée par le poids et par la forme du corps,

  • perdre le contrôle de comportement alimentaire.

  • avoir recours à des comportements inappropriés pour empêcher la prise de poids : comme par exemple vomir, prendre  des laxatifs ou des diurétiques, pratiquer excessivement l’exercice physique…

  • crises de boulimie, que ce soit :

    • manger beaucoup plus vite que la normale,

    • manger jusqu’à ressentir une sensation pénible de ventre distendu,

    • manger des quantités énormes sans avoir faim, 

    • manger seul(e) par honte des quantités que l'on peut absorber

    • se sentir après manger dégoûté(e) de soi-même, déprimé(e) ou très coupable d’avoir trop mangé.

 

 

Glucose : Jessie Inchauspé révèle ses astuces et dévoile tout ce qu'on ne savez pas

https://youtu.be/3o92y5aXyuo?si=byDydiWGUR2Aknb0