L'effet yoyo des régimes est lié à la mémoire cellulaire épigénétique, révèle une étude de l'EPFZ


rts.ch/info/sante/2024/article/l-effet-yoyo-des-regimes-est-lie-a-la-memoire-cellulaire-epigenetique-revele-une-etude-de-l-epfz-28698836.html
Radio Télévision Suisse18 novembre 2024
L'effet yoyo après un régime est lié à la mémoire cellulaire épigénétique, rapportent des scientifiques de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Les cellules adipeuses se souviennent de l'état de surpoids et peuvent donc y revenir plus facilement.
Parfois, lors d'un régime, le poids diminue dans un premier temps, puis revient au bout de quelques semaines: c'est l'effet yoyo. Laura Hinte, doctorante dans le groupe dirigé par Ferdinand von Meyenn, professeur de nutrition et d'épigénétique métabolique à l'EPFZ, a pu démontrer dans une étude publiée dans la revue Nature que ce phénomène est dû à l'épigénétique.
L'épigénétique est la partie de la génétique qui est basée non pas sur la séquence des éléments génétiques, mais sur des marqueurs chimiques susceptibles d'être influencés par des facteurs environnementaux, nos habitudes alimentaires ou encore l'état du corps, comme par exemple l'obésité.
Ils peuvent évoluer au cours de la vie, mais ils peuvent aussi rester stables pendant de nombreuses années, parfois des décennies. Durant cette période, ils jouent un rôle-clé en déterminant quels gènes sont actifs dans nos cellules et lesquels ne le sont pas.
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Une mémoire épigénétique de l'obésité
Les scientifiques ont recherché les causes moléculaires de l'effet yoyo chez des souris. Ils ont analysé des cellules adipeuses de souris en surpoids et de celles qui avaient perdu leur excès de poids grâce à un régime. Leurs recherches ont révélé que l'obésité entraîne des changements épigénétiques caractéristiques dans le noyau des cellules adipeuses.
La particularité de ces changements est qu'ils persistent même après un régime. "Les cellules adipeuses se souviennent de l'état de surpoids et peuvent y revenir plus facilement", explique le Pr von Meyenn, cité dans le communiqué.
Les scientifiques ont pu montrer que les souris présentant ces marqueurs épigénétiques reprenaient du poids plus rapidement lorsqu'elles avaient à nouveau accès à un régime riche en graisses. Ils ont également trouvé des preuves de ce mécanisme chez l'humain.
Cellules à longue durée de vie
Des biopsies de tissus adipeux provenant de personnes en surpoids ayant subi une réduction de l'estomac ou une opération de by pass gastrique ont été analysées. Les résultats sont cohérents avec ceux des souris.
Les scientifiques n'ont pas encore étudié la durée pendant laquelle les cellules adipeuses peuvent se souvenir de l'obésité. Ce sont des cellules à longue durée de vie. "En moyenne, elles vivent dix ans avant que notre corps ne les remplace", note Laura Hinte.
Par ailleurs, d'autres cellules corporelles pourraient également jouer un rôle dans l'effet yoyo, selon le Pr von Meyenn. Il est tout à fait concevable que des cellules du cerveau, des vaisseaux sanguins ou d'autres organes contribuent à l'effet mémoire.
Comme il est impossible actuellement de modifier ces marqueurs épigénétiques dans le noyau cellulaire, il faut vivre avec cela, concluent les auteurs, et en premier lieu, éviter de prendre du poids.
ats/edel
Publié lundi à 21:42
www.nature.com
Adipose tissue retains an epigenetic memory of obesity after weight loss
Reducing body weight to improve metabolic health and related comorbidities is a primary goal in treating obesity1,2. However, maintaining weight loss is a considerable challenge, especially as the body seems to retain an obesogenic memory that defends against body weight changes3,4. Overcoming this barrier for long-term treatment success is difficult because the molecular mechanisms underpinning this phenomenon remain largely unknown. Here, by using single-nucleus RNA sequencing, we show that both human and mouse adipose tissues retain cellular transcriptional changes after appreciable weight loss. Furthermore, we find persistent obesity-induced alterations in the epigenome of mouse adipocytes that negatively affect their function and response to metabolic stimuli. Mice carrying this obesogenic memory show accelerated rebound weight gain, and the epigenetic memory can explain future transcriptional deregulation in adipocytes in response to further high-fat diet feeding. In summary, our findings indicate the existence of an obesogenic memory, largely on the basis of stable epigenetic changes, in mouse adipocytes and probably other cell types. These changes seem to prime cells for pathological responses in an obesogenic environment, contributing to the problematic ‘yo-yo’ effect often seen with dieting. Targeting these changes in the future could improve long-term weight management and health outcomes. Stable epigenetic changes indicate the existence of an obesogenic memory in mouse adipocytes that primes cells for pathological responses in an obesogenic environment and potentially contributes to the problematic ‘yo-yo’ effect often seen with dieting.

La malbouffe coûte près de 70 milliards d’euros… Le gouffre financier du "système alimentaire" français

Près d’un tiers des calories absorbées par les adultes est issu de nourriture ultratransformée. Pixabay
Publié le 21/09/2024 à 06:31 , mis à jour à 10:20
l'essentiel
Vendus à grand renfort de publicités, envahissant les rayons des supermarchés, les aliments prêt-à-manger font partie de notre quotidien. S’ils sont économiques à l’achat, leur prix réel est bien plus élevé puisque la compensation de leurs effets pèse chaque année, 19 milliards d’euros dans le budget de l’État.
Une addition salée. Dans une étude publiée mercredi 17 septembre, le Secours Catholique, le réseau Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural), Solidarités Paysans et la Fédération Française des Diabétiques analysent l’impact de nos habitudes de consommation sur notre santé. Les quatre associations s’accordent sur le fait que les "dysfonctionnements de notre système alimentaire" coûtent cher.
A lire aussi : Aliments ultra-transformés : comment pouvez-vous les reconnaître et quelles conséquences ont-ils sur votre santé ?
19 milliards d’euros
Ce chiffre colossal, c’est celui dépensé chaque année par l’État français "pour compenser et réparer les impacts négatifs du système alimentaire sur notre santé, notre société, notre environnement". Si l’on décompose ce montant, il apparaît que "12,3 milliards d’euros sont nécessaires […] pour soigner les personnes rendues malades par une alimentation déséquilibrée et ultratransformée." Sans pour autant que cela suffise à couvrir "la totalité des effets de la destruction de notre environnement sur notre santé".
A lire aussi : Boissons énergétiques, sodas, chewing-gum...malgré l'inflation, la malbouffe grande gagnante de la consommation en 2023
Aux sommes précédentes, il convient encore d’ajouter les 48,3 milliards d’euros mis sur la table par l’État pour subventionner notre système agricole et alimentaire : "c’est le montant des soutiens publics en 2021 aux acteurs de ce système – par le biais de subventions, d’achats directs et d’exonérations fiscales ou sociales", relève le rapport collectif.
Indigestion
Les produits ultratransformés sont pointés du doigt par plusieurs études médicales ces dernières années. Ces aliments, explique l’Inserm – l’Institut national de la santé et de la recherche médicale – sont obtenus par des procédés industriels complexes : fractionnement (ou cracking), soufflage, cuisson extrusion, hydrogénation… Des termes techniques qui ne font pas franchement saliver. D’autre part, ils contiennent généralement divers additifs (émulsifiants, exhausteurs de goût et autres antioxydants) qui sont tout sauf bénéfiques.
Les aliments ultratransformés sont produits grâce à des procédés complexes au cours desquels sont ajoutés des additifs. Inserm
Outre leur mauvaise qualité nutritionnelle, cette nourriture, qui représente "entre 30 et 35 % des calories ingérées par les adultes" selon un rapport du Sénat publié en 2023, favorise la prise de poids et participe à l’apparition de maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension, la dépression ou les accidents cardiovasculaires.
1/5 - Il y a 540 millions de diabétiques de type 2 dans le monde, 66 millions dans l’UE (si le diabète était un pays, il serait le 3ème le plus peuplé de l’UE). Etude a été réalisée à partir de plus de 300´000 pers. dont 14’000 diabétiques suivis 11 ans.https://t.co/Onyg8g5VNx
— Antoine FLAHAULT (@FLAHAULT) September 16, 2024
Des mauvaises pratiques encouragées
Le rapport interroge non seulement sur nos mauvaises habitudes de consommation, mais pointe également la responsabilité des distributeurs. Ainsi,"une grande partie des plus de 5,5 milliards d’euros de publicité et de communication du secteur agroalimentaire, en 2023, nous oriente sur des produits trop gras, trop sucrés ou salés." Un montant plus de 1 000 fois supérieur au budget de communication préventive du programme national de Nutrition Santé (PNNS), subventionné par les pouvoirs publics.
Pour Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de l’université de Genève, la faute incombe également aux groupes industriels, dont les produits bourrés d’additifs sont de "redoutables poisons" pour la santé : "Les aliments ultratransformés sont souvent parmi les moins chers du marché. Ils sont donc abordables, contrairement à de nombreux aliments plus sains. Par ailleurs, le packaging des produits ultratransformés est souvent attractif […] et appuyé par des campagnes publicitaires qui sont capables de les associer à ce à quoi le consommateur se plaît à s’identifier."
Enfin le 10 septembre dernier, l’association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) relevait pour sa part, que la nourriture trop riche représente 37 % des articles promulgués dans les catalogues distribués par les enseignes. Au détriment des fruits, légumes et légumineuses, bien meilleurs pour notre santé.
Si l’on fait les comptes, ce ne sont pas moins de 67 milliards d’euros qui sont dépensés pour financer ou compenser des pratiques alimentaires "nocives pour le climat et le vivant".

 

ALIMENTS pour BÉBÉ : La menace métabolique de l'ultra-transformé


Actualité publiée il y a 1 jour 2 heures 10 min
Nutrients
Cette étude, publiée dans la revue Nutrients, lance un signal d'alarme aux parents, aux pédiatres et aux décideurs politiques face aux allégations trompeuses concernant les aliments pour bébés, et, dans la réalité, face à leur composition majoritairement non conforme aux besoins nutritionnels du petit enfant. Ainsi, l’équipe de biologistes et de nutritionnistes du George Institute for Global Health (Sydney) révèle que -sur le marché américain du moins- 60 % des aliments pour nourrissons et tout-petits ne répondent pas aux recommandations nutritionnelles.
Aucun des produits pour bébé analysés ne répond, non plus, aux exigences promotionnelles fixées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’étude a évalué précisément la composition de 651 produits alimentaires pour nourrissons et tout-petits vendus dans les 10 plus grandes chaînes de produits alimentaires américaines. Cette analyse des nutriments et ingrédients, révèle que :
•70 % de ces aliments pour bébés ne répondent pas aux besoins en protéines ;
•44 % dépassent les apports en sucre total recommandés ;
•25 % ne répondent pas aux besoins en calories ;
•20 % dépassent les apports en sodium recommandés.
L’un des auteurs principaux, le Dr Elizabeth Dunford, chercheur au George Institute et professeur de nutrition de l’université de Caroline du Nord alerte contre la popularité croissante des aliments transformés prêts à consommer pour les nourrissons et les jeunes enfants : « la petite enfance est une période cruciale de développement et de formation des préférences gustatives et des habitudes alimentaires. De tels aliments peuvent préparer la voie au développement de maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète et certains cancers plus tard dans la vie ».
Pas d’ultratransformé pour les bébés ! Les parents qui manquent de temps choisissent de plus en plus des aliments prêts à consommer, pour les bébés et les jeunes enfants aussi, sans savoir que beaucoup de ces produits manquent des nutriments essentiels nécessaires au développement de l’enfant.
•les sachets d’aliments pour bébés sont les produits qui connaissent la croissance la plus rapide du secteur, avec une augmentation de 900 % des ventes sur ces 13 dernières
années. Or ces sachets sont classés parmi les produits les plus nocifs pour la santé,
moins de 7 % d’entre eux respectant les recommandations en matière de sucre total ;
•les pratiques de marketing trompeuses sont nombreuses, la quasi-totalité (99,4 %) des produits affichant au moins une allégation interdite sur leur emballage ;
•en moyenne, les produits affichent 4 allégations interdites, certains en affichant jusqu’à 11 ;
•parmi ces allégations courantes, figurent notamment « non génétiquement modifié (OGM) » (70 %), « biologique » (59 %), « sans BPA » (37 %) et « sans colorants ni arômes artificiels » (25 %).
« L’absence de réglementation a laissé la porte grande ouverte à l’industrie alimentaire pour tromper les parents », écrivent les auteurs, et, dans le même temps, toujours aux Etats-Unis, l’obésité chez les 2-5 ans a plus que doublé en 50 ans.


Des conclusions qui soulignent l’urgence de nouvelles réglementations et recommandations nutritionnelles, pour l’alimentation du petit enfant.


Source: Nutrients 21 Aug, 2024 DOI :10.3390/nu16160000 An Evaluation of the Nutritional and Promotional Profile of Commercial Foods for Infants and Toddlers in the United States (In Press) via AAAS 21 Aug, 2024 Two thirds of baby foods in US grocery stores are unhealthy, study shows
Plus sur les Aliments ultra-transformés

Le boom des boissons sucrées chez les enfants depuis 30 ans

 


Dr Roseline Peluchon
| 27 Août 2024
La consommation de boissons sucrées est étroitement liée à l’augmentation du risque d’obésité chez

l’enfant et l’adolescent. Toutefois, les estimations exactes sur l’évolution de la consommation étaient

encore indisponibles dans la majorité des pays. Une enquête a été menée récemment dans 185 pays

et a répertorié les données entre 1990 et 2018, stratiées par âge, sexe, niveau d’éducation parental,

lieu de résidence.

Une augmentation de 23 % au niveau mondial

En 2018, la consommation moyenne de boissons sucrées chez les enfants et adolescents allait de 3,6

portions par semaine (1 portion standard = 8 oz ou environ 235 ml) en Asie du Sud à 9,1 portions par

semaine en Amérique latine et dans les Caraïbes. La consommation est plus forte chez les

adolescents en comparaison avec les jeunes enfants, chez ceux vivant en zone urbaine en

comparaison avec les ruraux et ceux dont les parents ont un niveau d’éducation plus élevé.

Les données montrent qu’en un peu moins de 30 ans, la consommation de boissons sucrées chez les

enfants et adolescents âgés de 3 à 19 ans a augmenté de 23 % sur l’ensemble des pays, allant jusqu’à

106 % d’augmentation en Afrique subsaharienne. Cette progression a eu lieu parallèlement avec celle

de la prévalence mondiale de l’obésité.

La corrélation entre la consommation de ce type de boisson et la prévalence de l’obésité se retrouve

pour chaque année considérée. Sur la totalité des pays, 1 sur 3 a une consommation moyenne

supérieure ou égale à 7 portions par semaine, ce qui concerne 238 millions d’enfants et adolescents,

ou 10,4 % de la population mondiale de jeunes.

Ces données requièrent une attention particulière, si l’on considère les dépenses associées au

surpoids et à l’obésité, sans compter les risques ajoutés que constituent les maladies cardio-

métaboliques, comme cela a été vu pendant la pandémie de Covid. Pour les auteurs, des mesures

préventives sont urgentes dans tous les pays. Ils évoquent les taxes, les régulations sur l’étiquetage et

l’environnement scolaire.

Notons que dans les pays à revenus élevés, la consommation de boissons sucrées a globalement

diminué à partir de 2005, probablement en raison de la prise de conscience des conséquences

 

Additifs édulcorants

 

https://www.quechoisir.org/decryptage-additifs-edulcorants-sans-sucres-mais-pas-anodins-pour-la-sante-n59909/

Sans sucres... mais pas anodins pour la santé

 Publié le 23 octobre 2018

En théorie, les édulcorants ont tout bon : le goût du sucre sans les effets néfastes du sucre. Mais en pratique, ces additifs alimentaires n’ont pas démontré leur intérêt pour la santé notamment des personnes en surpoids ou diabétiques. Et il est de plus en plus clair qu’ils ont un impact sur le métabolisme.

Sur les emballages, la mention « sans sucres » est devenue un argument marketing. Il est vrai qu’une consommation importante de sucre est néfaste, tant pour le tour de taille que pour le cœur. Mais les personnes soucieuses de leur santé, en surpoids ou diabétiques, ont-elles quelque chose à gagner avec ces produits « sans sucres » ? Rien n’est moins sûr. Car ils contiennent souvent divers édulcorants. Ces additifs alimentaires sont censés remplacer le sucre (goût, matière) sans provoquer ses effets sur le métabolisme (apport calorique, sécrétion d’insuline, impact sur la glycémie, etc.). Le beurre et l’argent du beurre en somme ! Mais la réalité n’est pas aussi idyllique.

Les édulcorants intenses en partie perçus comme du sucre

Appelés aspartame, acésulfame, sucralose, les édulcorants intenses sont des centaines de fois plus sucrants que le sucre. On les utilise en si petites quantités qu’ils délivrent un nombre de calories négligeable. Pour autant, ils n’ont pas un effet nul sur le métabolisme. Chez l’animal, des études ont montré que certains de ces édulcorants influent sur la production d’hormones (GLP-1) stimulant la sécrétion d’insuline, augmentent les transporteurs du glucose et/ou induisent des changements dans la flore intestinale (microbiote). Toutes ces modifications sont impliquées dans la régulation du taux de sucre dans le sang. Chez les humains, on a constaté que les personnes qui consommaient le plus d’édulcorants étaient plus à risque de diabète. Cela ne signifie pas que ceux-ci sont responsables du diabète (c’est plutôt parce que ces personnes sont à risque de diabète qu’elles prennent des édulcorants). Mais cela rappelle que la consommation d’édulcorants n’a pas d’effet bénéfique démontré sur le contrôle du poids ou du diabète – ce qui est quand même censé être leur raison d’être. Bref : pas d’effet positif avec des suspicions d’effet négatif, on peut s’en passer.

Les édulcorants de charge, caloriques quand même !

Dans les produits « sans sucres », on trouve aussi des édulcorants dits de charge (isomalt, maltitol, sorbitol). Leur goût sucré est proche de celui du sucre mais ils sont deux fois moins caloriques. Ils apportent ainsi du volume au produit. L’Agence européenne de l’alimentation leur a accordé le droit de dire qu’ils réduisaient la réponse glycémique. C’est un effet intéressant pour la santé. Mais attention, à plus de 30 g par jour, ils ont aussi un effet laxatif. Et surtout, cela ne doit pas faire oublier qu’ils sont malgré tout caloriques. Ainsi les bonbons Ricola Eucalyptus « sans sucres » (contenant de l’isomalt, du sucralose et de l’acésulfame K) apportent-ils pas moins de 235 kcal/100 g.

Arrière-goût de fausse promesse

De même, les biscuits choco fondant Gerblé (contenant du maltitol et du sucralose) « sans sucres ajoutés » apportent 447 kcal/100 g, seulement 10 % de moins que la moyenne des biscuits secs nappés de chocolat. Les glaces vanille en cône « sans sucre ajouté » Toupargel (contenant de l’isomalt et du sucralose), décrites comme « idéales pour les diabétiques », s’affichent à 237 kcal/100 g. La mention « sans sucres » laisse penser, à tort, qu’on peut consommer sans modération ces produits ultratransformés. Il vaut sans doute mieux du vrai sucre de temps en temps que du faux sucre tout le temps.

La mention « sans sucres ajoutés » révèle que des édulcorants sont entrés dans la composition de la recette.

Ces glaces sont présentées comme « idéales pour les diabétiques et les personnes faisant attention à leur ligne »… Mais à base d’édulcorants, elles ne sont pas meilleures pour la santé.

L’avis de Que Choisir sur les additifs édulcorants

Peu recommandables : il est préférable d’éviter de les consommer
- Acésulfame potassium, acésulfame K (E950)
- Aspartame (E951)
- Acide cyclamique (E952)
- Saccharine et ses sels de sodium et de calcium (E954)
- Sel d’aspartame-acésulfame (E962)

Tolérables : il est préférable d’en faire un usage modéré
- Isomalt (E953)
- Sucralose (E955)
- Glycosides de stéviol (E960)
- Maltitol (E965)
- Thaumatine (E957)
- Néotame (E961)
- Lactitol (E966)
- Xylitol (E967)
- Érythritol (E968)
- Advantame (E969)
- Néohespéridine DC, dihydrochalcone de néohespéridine, NHDC (E959) 
- Sirop de polyglycitol (E964)

Aspartame, acésulfame K, acide cyclamique…

Pourquoi il faut les éviter de préférence

Pour établir son classement des additifs, Que Choisir a passé en revue des publications scientifiques internationales et les avis de différentes autorités sanitaires. Sur cette base, elle a établi un classement allant du rouge (à éviter) au vert (acceptable). Chez les édulcorants, 5 additifs ont été classés orange, c’est-à-dire qu’il est préférable de les éviter.

Première raison, commune à tous : ils n’ont pas d’intérêt.

Les édulcorants intenses n’ont pas prouvé d’effet bénéfique pour la santé : ni pour aider les personnes qui doivent perdre du poids à maigrir ni pour aider les diabétiques à contrôler leur glycémie. À minima, il n'y a donc aucun avantage à consommer des édulcorants intenses.

Deuxième raison, pour certains : des doutes sur leur innocuité.

L'acésulfame K. Des études évoquant un effet cancérogène ont été publiées. Les autorités de santé ne les ont pas considérées comme suffisantes pour établir le risque mais il subsiste un doute et une controverse sur l’autorisation initiale de cet additif. De plus, de récents travaux ont pointé un lien entre la consommation d'édulcorants intenses et la perturbation de la flore intestinale, engendrant divers déséquilibres métaboliques.

L’aspartame. Très conversé, cet édulcorant a été accusé de divers effets néfastes pour la santé (céphalées, épilepsie, tumeurs au cerveau, etc.). Sa cancérogénicité n’est pas établie mais pas totalement écartée. Des études récentes suggèrent un lien entre la consommation d'édulcorants intenses et la perturbation de la flore intestinale, engendrant un trouble de la régulation du glucose.

Enfin, la dégradation de l'aspartame entraînant la production de phénylalanine, les produits en contenant doivent mentionner « contient de la phénylalanine ». Les consommateurs souffrant de phénylcétonurie ne doivent pas en consommer.

Le sel d'aspartame acésulfame. C’est un mélange d'aspartame et d'acésulfame K. Il est donc entaché des suspicions propres à ces deux composants.

L'acide cyclamique et ses sels. Comme l'aspartame, les cyclamates sont sujets à polémique. Chez certains sujets, une fraction du cyclamate absorbé peut être convertie en cyclohexylamine. Or il a été montré que le cyclohexylamine dégradait le tissu testiculaire et le sperme chez les animaux. Des études menées chez l'homme n'ont cependant pas révélé d'effet nocif sur la fertilité. La Commission européenne a néanmoins réduit la dose journalière admissible (DJA) de l'additif et retiré l'autorisation d'emploi dans plusieurs denrées alimentaires.

La saccharine. Dans les années 1970, la soumission à des doses élevées de saccharine de rats de sexe mâle a été corrélée à l'observation de cancers de la vessie. Ces résultats n'ont pas été confirmés. Par ailleurs, il semble que la saccharine perturbe le microbiote intestinal.

 

​Which Sweetener Reigns Over the Other: A Comparison of Isomalt Powder vs. Other Sweeteners for Food Manufacturers

Artificial sweeteners are used as sugar substitutes in various food and beverage products. They offer low or no calories, making them an attractive option for individuals looking to reduce their sugar intake. Isomalt powder is an artificial sweetener that has recently gained popularity.

This article compares Isomalt powder with other artificial sweeteners regarding their nutritional properties and functionality.

What is Isomalt Powder?

Isomalt is a sugar alcohol that is derived from beet sugar. It is a low-calorie sweetener with a sweetness level of about 50% of sugar. Isomalt powder is often used as a sugar substitute in food and beverage products and pharmaceuticals. It has a similar texture to sugar and can be used to make hard candies, caramels, and other sweet treats.

Nutritional Properties of Isomalt Powder

Isomalt powder is a low-calorie sweetener that provides about two calories per gram. It has a glycemic index (GI) of 2, significantly lower than sugar (GI of 65). The lower glycemic index makes it a suitable sweetener for people with diabetes, as it has a minimal effect on blood sugar levels. Additionally, Isomalt powder is tooth-friendly and does not promote tooth decay, making it a healthier alternative to sugar.

The Functionality of Isomalt Powder

Isomalt powder has various functional properties, making it a popular choice in the food industry. It has a similar texture to sugar and can be used to make hard candies, caramels, and other sweet treats. Its high melting point makes it ideal for use in baked goods and chocolate products. Isomalt powder can also be used as a bulking agent in food products, adding texture and volume without adding calories.

Comparison with Other Artificial Sweeteners

While Isomalt powder has several benefits, comparing it with other artificial sweeteners is important to understand its unique properties. Below is a comparison between Isomalt powder and other commonly used sweeteners, including sugar.

Isomalt V/s Sugar:

Isomalt and sugar are sweeteners but differ in calorie content and dental health impact. Isomalt is lower calorie and does not promote tooth decay. This comparison table aids in better understanding the differences.

Isomalt v/s Erythritol:

Isomalt and Erythritol are sugar substitutes similar in being low-calorie and tooth-friendly. Isomalt is partially absorbed, while erythritol is non-caloric. Here is a table of comparison for both sweeteners:

Isomalt v/s Stevia:

Isomalt and stevia are both popular sugar substitutes with unique characteristics. Isomalt is a low-calorie, partially absorbed sweetener, while stevia is a zero-calorie, intensely sweet herb. For your convenience, here is a comparison table:

Isomalt v/s Sucralose:

Isomalt and sucralose are sugar substitutes but differ in sweetness level and absorption. Isomalt is partially absorbed, while sucralose is non-caloric. Here’s a comparison table for both sweeteners:

Isomalt powder is a low-calorie artificial sweetener with several nutritional and functional benefits. It is a tooth-friendly alternative to sugar with a low GI, making it suitable for people with diabetes. 

Isomalt powder has various functional properties that make it a popular choice in the food industry, such as its high melting point and bulking properties. While it has some unique properties, comparing it with other artificial sweeteners is important to understand its place in the market.

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Citations:

  1. Serra AT, Matias AA, Alves PM, et al. Evaluation of the cytotoxicity and genotoxicity of isomalt, a sugar substitute. Food Chem Toxicol. 2012;50(10):3900-3907.
  2. Alminger M, Eklund-Jonsson C. Whole-grain cereal products based on a high-fibre barley or oat genotype lower post-prandial glucose and insulin responses in healthy humans. Eur J Nutr. 2008;47(6):294-300. doi: 10.1007/s00394-008-0733-1.
  3. Serra AT, Matias AA, Alves PM, et al. Evaluation of the cytotoxicity and genotoxicity of isomalt, a sugar substitute. Food Chem Toxicol. 2012;50(10):3900-3907. doi: 10.1016/j.fct.2012.07.029.

 

 

La consommation de céréales blanches est associée à des maladies cardiaques précoces

Les céréales complètes sont considérées comme meilleures pour la santé. Une étude iranienne, qui

sera prochainement présentée lors d'un congrès à Dubai, a observé une association entre les
maladies coronariennes précoces et un régime alimentaire riche en céréales blanches.

 Alimentation moderne : les grandes avancées et les échecs depuis un demisiècle L'industrie alimentaire nous nourrit-elle mal ? Oui et non, démontre le docteur Cocaul, nutritionniste et chroniqueur à Futura. Notre alimentation moderne est abondante et bien sécurisée.

Cependant, les préparations et les emballages sont trop attractifs, tandis que le renfort en sucre et en sel la rend trop riche, causant de véritables épidémies, à commencer par l'obésité.

céréales dites blanches ou raffinées sont dépourvues du son et du germe -éliminés par un processus mécanique-,

il ne reste que la graine nue consommée en l'état, comme le riz blanc, ou sous forme de farine, comme dans les pâtes. À l'inverse, les céréales dites complètes ou entières comprennent le grain, son germe et le son. Ces dernières sont considérées comme meilleures pour la santé que les céréales blanches qui ont perdu certaines caractéristiques nutritionnelles. «Un régime

alimentaire qui comprend la consommation d'une grande quantité de céréales raffinées peut être considéré comme similaire à un régime riche en et huiles, mauvais pour la santé», explique Mohammad Amin Khajavi Gaskarei.

 

 

Céréales blanches et maladie coronarienne précoce

une étude menée par ce chercheur et ses collègues de l'University of Medical

Sciences à Isfahan, en Iran, une forte consommation de céréales raffinées est associée à des risques importants de maladie des artères coronaires précoces, avant 55 ans chez les hommes et 65 ans chez les femmes, dans la population iranienne. Cette maladie discrète, asymptomatique dans sa phase précoce, finit par provoquer des angines de poitrine ou des attaques cardiaques qui rétrécissent et abîment les vaisseaux sanguins. Cette maladie est favorisée par d'autres facteurs que la consommation de céréales raffinées, comme la cigarette, un taux de cholestérol trop élevé, de l' hypertension ou du diabète

. «De nombreux facteurs expliquent pourquoi les gens peuvent consommer plus de céréales raffinées que de céréales complètes et ces cas diffèrent d'une personne à l'autre, mais certains des facteurs les plus importants à prendre en compte incluent l'économie et le revenu, l'emploi, l'éducation, la culture, l'âge et d'autres facteurs similaires», précise Mohammad Amin Khajavi Gaskare.

 

 

 

L’alimentation peut-elle nourrir l’inflammation ?

 

Une alimentation inappropriée peut favoriser une inflammation, et ainsi aggraver une pathologie chronique source d'inflammation, de bas grade. Explications avec Nathalie Négro, diététicienne-nutritionniste, responsable du Centre nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains. 

 

Egora : En quoi le surpoids entretient l’inflammation ?  

Nathalie Négro : L’inflammation est un phénomène naturel, la réaction du système immunitaire en réponse à une agression aiguë (une infection) ou chronique (un cancer ou une obésité), externe ou interne. Elle est caractérisée par une cascade de réactions qui se traduisent par une hyperproduction de neuromédiateurs et de cytokines pro-inflammatoires. Le tout étant à l’origine d’un stress oxydant, cette effervescence de réactions chimiques consommant de l’oxygène alors dégradé en radicaux libres que prend en charge le système immunitaire. Quand ce stress oxydant n’est pas résorbé, et s’exerce en continu, l’inflammation via les radicaux libres atteint les cellules de l’organisme tout entier, de l’endothélium notamment et des muscles. 
En cas de surpoids plus précisément, le tissu adipeux est le siège d’une inflammation chronique : fibrose, mobilisation des adipocytes plus laborieuse. Une inflammation de bas grade, mais systémique. Et la composante inflammatoire est beaucoup plus présente s’il s’agit d’une obésité androïde, du ventre, de l’homme ou de la femme à la ménopause. L’inflammation est encore aggravée par un déséquilibre du microbiote intestinal : une alimentation trop grasse, hostile aux bifidobactéries, est ainsi à l’origine d’un excès de lipopolysaccharides (LPS) qui sont digérés.  Ils alimentent ainsi l’inflammation et pourraient être à l’origine de l’insulinorésistance. 

Comment l’alimentation influe sur l’inflammation ? 

Le repas, par définition un corps étranger, crée naturellement de l’inflammation et du stress oxydatif qui s’ajoutent à l’inflammation due à un excès de poids ou une autre pathologie inflammatoire de bas grade… Une alimentation « inflammatoire » peut ainsi aggraver une pathologie préexistante : l’inflammation dégrade le muscle (qui utilise en situation normale des sucres), provoquant une moindre tolérance au glucose ; elle augmente le risque cardiovasculaire et de survenue d’un diabète. 

Comment proposer une alimentation plus "vertueuse" ? 

C’est le modèle méditerranéen qui prévaut encore ici. Premier conseil, rééquilibrer les sources animales et végétales de protéines au profit des secondes (légumes secs et céréales complètes) qui ont l’avantage de renfermer des fibres et des anti-oxydants. On propose également 150 g/jour au plus de viande/poisson/œuf pour les femmes, 180 pour les hommes. Les légumineuses abritent aussi des prébiotiques, des sucres fermentescibles dont se nourrissent les bonnes bactéries coliques, et qui ont un index glycémique bas. Il est aussi utile de réduire la consommation de sel, d’accroître celle des aromates et des épices, tel que le gingembre ou le poivre, une éventuelle supplémentation étant indiquée sur avis médical. On doit veiller encore aux apports d’acides gras essentiels, oméga 3 et 6 (à petites doses pour ce dernier, présent dans l’huile de tournesol et de pépins de raisin). Les oméga 3 des huiles (de colza par exemple, à mélanger moitié/moitié avec de l’huile d’olive anti-oxydante) ne sont pas anti-inflammatoires, mais permettent de diminuer la part des oméga 6. Méfiance vis-à-vis de l’huile de coco qui comprend au moins 3 acides gras saturés problématiques… 

Au menu donc, un poisson gras (DHA) une à 2 fois par semaine (y compris les sardines en boîte et leurs arêtes truffées de calcium), des œufs (pour leur EPA), des produits laitiers non écrémés 2 à 3 fois par jour qui contiennent du calcium et des phospholipides anti-inflammatoires, des fruits et légumes anti-oxydants à chaque repas… et de l’eau, catalyseur des réactions chimiques pour optimiser le fonctionnement de l’organisme. 

 

Du lien entre arthrose et syndrome métabolique

 

L’arthrose est la première des comorbidités associée à un excès de poids : une augmentation de 5 points de l’IMC (par rapport à 22,5) accroît ainsi de 35 % le risque de développer une arthrose de genou.

 

L’arthrose des doigts, qui ne supportent pourtant pas le surpoids à l’instar du genou, est-elle aussi, au-delà de l’inflammation aiguë, la résultante d’une inflammation systémique de bas grade, celle-ci étant donc à l’origine d’une diminution de la masse maigre, d’une moindre utilisation du glucose, d’un plus grand risque d’insulinorésistance et de diabète. Au crédit encore de cette atmosphère inflammatoire, une rigidification de la matrice cartilagineuse. A l’inverse, il “suffit“ d’une perte de 5 % de son poids pour réduire l’inflammation, la pression sur les articulations et préserver le cartilage. 

 

Sources : 

Entretien avec Nathalie Négro, diététicienne-nutritionniste, responsable du Centre nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains 

 

 

Le canal de communication entre le cerveau et le gras de notre corps décrypté

 

ACTUALITÉClassé sous :CERVEAU,SYSTÈME NERVEUX,TISSU ADIPEUX

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cerveau-canal-communication-cerveau-gras-notre-corps-decrypte-100562/

Publié le 11/09/2022

Il existe un messager jusque-là secret entre le tissu adipeux et le cerveau qui permet de maintenir une bonne énergie dans le corps. C'est ce qu'ont découvert des chercheurs duScripps

Research(Californie), mettant en lumière le rôle des neurones sensoriels du tissu adipeux dans la combustion des graisses.

Au milieu de l'interaction complexe entre nos gènes, notre environnement, notre régime alimentaire 

et notre microbiote, il existe un autre réseau de communication entre le cerveau et le tissu adipeux qui s'échangent des informations.

Depuis longtemps, les chercheurs savent que la graisse des mammifères est constituée de neurones, mais ils partaient de l'hypothèse que les nerfs dans les tissus adipeux étaient reliés au système nerveux sympathique--celui qui régit les réactions automatiques et inconscientes de notre corps, comme la combustion des graisses en cas de stress et d'activité physique.

En réalité, nous possédons un système nerveux sensoriel qui transporte des messages dans «l'autre sens», à savoir du tissu adipeux vers le cerveau. «La découverte de ces neurones suggère pour la première fois que le cerveau surveille activement le tissu adipeux et ne se contente pas de recevoir passivement des messages à ce sujet», explique dans un communiqué le coauteur de l'étude Li Ye, professeur associé de neurosciences au Scripps Research.

Deux nouvelles méthodes pour comprendre le rôle des neurones sensoriels

Toutefois, étudier les neurones dans les profondeurs du tissu adipeux s'avérait plus complexe que dans le cerveau, car les nerfs y sont difficiles à voir ou à stimuler. Les chercheurs ont alors utilisé deux nouvelles méthodes. L'une permet d'obtenir des tissus transparents en utilisant des solvants pour éliminer les molécules qui donnent aux tissus leur opacité. Chez la souris, les chercheurs ont ainsi découvert que près de la moitié des neurones adipeux ne se connectaient pas au système nerveux sympathique, mais au système nerveux sensoriel.

 Les chercheurs ont ajouté des protéines fluorescentes afin de visualiser les neurones sensoriels: ils commencent près de la colonne vertébrale et se ramifient dans le tissu adipeux. ©Scripps Research

La deuxième nouvelle technique leur a permis de comprendre le rôle de ces dans le tissu adipeux. Nommée «Root neurones sensoriels », elle permet de cibler puis de détruire des sous-ensembles de neurones. Lorsqu'elle a été utilisée, la suppression des messages sensoriels du tissu adipeux a entraîné une augmentation dela graisse chez les souris, et en particulier de la graisse brune. Puisque cette graisse aide notre corps à convertir le sucre et les autres graisses en les souris avaient aussi une température corporelle plus élevée.

chaleur

  Régulation dans la combustion des graisses

«Cela nous indique qu'il n'y a pas qu'une seule et unique instruction que le cerveau envoie au tissu adipeux, déclare Li Ye. C'est plus nuancé que cela: ces deux types de neurones agissent comme un accélérateur et un frein pour la combustion des graisses».

En effet, les neurones sensoriels qui innervent le tissu adipeux régulent la graisse en agissant comme un frein sur le sympathique. À l'opposé, les neurones sympathiques sont nécessaires pour activer la combustion des graisses et la production de graisse brune.

système nerveux

Si les chercheurs estiment que ce mode de communication est essentiel pour maintenir la «graisse saine», il reste encore à savoir quelle est la teneur des messages que les neurones sensoriels transmettent au cerveau depuis le tissu adipeux. L'équipe prévoit de futures recherches pour savoir ce que les neurones détectent et si des cellules similaires existent dans d'autres organes internes

 

Vous connaissez le concept du gâteau en bocal ?

https://www.facebook.com/laura.galery/posts/10159508931581144

Vous connaissez le concept du gâteau en bocal ? 𝑴𝒐𝒊 𝒋𝒆 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒔 !

Vous faites une pâte à gâteau (gâteau au yaourt, moelleux au citron, marbré, cake, gâteau au chocolat ou pain d'épices...) et au lieu de le faire cuire dans un moule, vous le faites cuire dans des pots à confiture.

Dès la sortie du four, on met le couvercle, au bout de quelques minutes on entend "clac", ce qui signifie que le vide s'est fait. Et à partir de là, ils se conservent plusieurs semaines à température ambiante.

Au moment de partir en vacances ou chaque jour, on a nos gâteaux préférés dans le sac à dos et on évite de craquer sur n'importe quelle gourmandise industrielle

et sur-emballée.

Quand c'est fait maison on sait ce qu'il y a dedans

!

Voilà ! C'était l'astuce du jour !

Les pots les plus adaptés sont ceux qui ne se resserent pas en haut, qui sont bien droits au niveau de l'ouverture (ceux de la forme Bonne Maman sont idéaux).

On remplit les moules à moitié environ, car le gâteau gonfle à la cuisson. S'il dépasse du bocal, avant de fermer on peut couper le sommet. Pour le démoulage, dès qu'on dévisse le coucercle, ils se décollent tout seuls.

 

ACIDOSE

https://dynamic-seniors.eu/acidose-conseils-alimentaires/

Le microbiote, cette population de bactéries qui vit en symbiose avec nos organes

https://www.franceculture.fr/conferences/palais-de-la-decouverte-et-cite-des-sciences-et-de-lindustrie/lintestin-au-secours-du-cerveau

 

Le citron est en général considéré comme un produit «alcalinisant ». Qu’en est-il vraiment?

 

La réponse avec le naturopathe Christian Brun, qui souligne
l'importance de la constitution personnelle, mais aussi du climat, de la
saison, de l’horaire de consommation ou encore du terroir pour juger des
bienfaits de l'agrume.
Le citron est en général considéré comme un produit « alcalinisant », conseillé à longueur de
blogs pour guérir tous les maux... Qu'en est-il? D'abord, ce qu’il convient de combattre
naturellement, ce n’est pas l’acidité, qui est physiologique, mais bel et bien l’excès d’acidité,
qui entraîne un déséquilibre du pH de nos tissus, avec pour conséquences la déminéralisation
et son cortège de signes annonciateurs (ongles mous et dédoublés, gencives saignantes,
frilosité importante…), ainsi que divers autres troubles, comme l’eczéma sec, le psoriasis,
l’arthrite, l’arthrose, les colites néphrétiques, la spasmophilie ou encore l'alopécie (pertes
importantes de cheveux).
En d’autres termes, ce n’est pas parce que vous consommez un peu de citron ou de chocolat
(!) que vous serez « en hyper-acidose ». En revanche, l’accumulation des produits acides ou
acidifiants, ou encore l’augmentation des métabolismes cellulaires comme dans le cas de
stress répétitifs, chroniques ou de l’hyperthyroïdie, pourra engendrer une hyper-acidose, avec
ses conséquences sur notre santé.
Des compléments naturels... dans une logique allopathique
Lorsque l’on parle d’acidose tissulaire, il s’agit de l’excès d’acidité, et non de l’acidité en tant
que telle. Celle-ci est en effet un élément fondamental pour notre santé et notre vitalité
physique et psychique.
La médecine classique et traditionnelle ne connaît le problème de l’acidose que sous sa forme
aigüe, notamment à travers la médecine d’urgence. Le rôle fondamental du pH (degré
d’alcalinité ou d’acidose) de nos liquides corporels et de nos tissus a retenu l’attention des
médecins et des naturopathes il y a quelques années seulement, lorsqu’ils se sont aperçus que
bon nombre de pathologies ou de dérèglements avaient pour genèse l’acidose tissulaire. C’est
ainsi que beaucoup de laboratoires spécialisés dans les produits nutritionnels ont mis sur le
marché des moyens pour alcaliniser notre organisme, sans pour autant en rechercher la cause
primaire.
Bien entendu, les produits naturels paraissent moins nocifs pour l’organisme que les éléments
chimiques qui empoisonnent le foie, mais privilégier les premiers constitue une démarche
identique à l’allopathie classique, dont le but est de supprimer les symptômes sans rechercher
leur cause. Beaucoup font de la médecine douce… allopathique! Cela signifie que le fait de
prendre des compléments alimentaires alcalinisant est une utopie si on ne modifie pas en
même temps son hygiène de vie, principalement son alimentation et sa gestion du stress. À
bon entendeur!
Vrai-faux sur le citron : alcalin... pour certains
Mais reprenons notre étude sur le citron, un agrume si prisé aujourd'hui pour se
désintoxiquer, le foie notamment. Il est vrai que cet agrume est riche en vitamine C et en
antioxydants, mais il peut provoquer des rougeurs et des brûlures sur une peau sèche et
déshydratée, et il est également photo-sensibilisant.
Nous savons tous que le jus de citron peut aider au blanchiment des dents, mais il peut
fragiliser l’émail et augmenter ainsi la sensibilité au chaud et au froid.
Beaucoup de gens pensent que le citron aide à la digestion, il est vrai, mais n’oublions pas que
généralement, ce jus est pris avec de l’eau chaude. Alors est-ce la chaleur de l’eau ou le jus de
citron qui en est responsable ? D’autant qu’il est fortement déconseillé en cas de brûlure
stomacale, d’ulcère ou de reflux gastro-oesophagien.
Alors, le citron est-il alcalin ou acide ? La réponse sera mitigée : cela dépend de notre
pouvoir métabolique de transformation, qui est personnel et qui est lui-même fonction du
terroir, de la saison, de l’heure de consommation et de notre constitution de base.
Un fruit des pays chauds
Il est à noter avec logique et bon sens que cet agrume est consommé, tout comme le
pamplemousse ou encore l’orange, en hiver et le matin à jeun, or cet aliment pousse dans les
pays chauds et non sous nos latitudes. Ce qui amoindrit nos capacités métaboliques pour en
tirer les citrates (sels minéraux).
Les conditions métaboliques ne sont donc pas entièrement requises pour tirer les bienfaits
supposés du citron pour notre santé. Au contraire, dirais-je, il y a des risques pour notre
physique et notre psychique par modification de notre pH tissulaire avec déminéralisation par
perte de minéraux, mais aussi fatigue de nos reins, qui vont tenter d’éliminer cette acidité en
excès (urine hyper-acide, voire quelquefois formation de calculs) ainsi que notre peau via les
glandes sudoripares se traduisant par des rougeurs, des érythèmes ou de l’eczéma sec, par
exemple.
Et pour vous, que peut le citron ?
Il convient donc de connaître sa constitution. En naturopathie, la constitution est un «
ensemble des paramètres innés, génétiques, immuables, adynamiques et hérités par un
individu ».
Quelle est donc votre constitution générale ? Le praticien de santé naturopathe, en fonction de
votre morphologie et d’autres éléments comme votre désir de bain chaud ou froid, votre
frilosité, etc. pourra vous « classer » en neuro-arthritique ou sanguino-pléthorique.
Ainsi, si vous êtes longiligne, rétracté(e), frileux(se), de peau pâle, introverti(e), énervé(e),
fatigué(e) avec une usure neuro-psychologique, insomniaque, constipé(e), etc., vous êtes
certainement de constitution naturopathique neuro-arthritique et votre capacité métabolique ne
vous permet pas, contrairement aux sanguino-pléthoriques (voir plus loin), de bénéficier des
citrates du citron. Celui-ci, pour vous, neuro-arthritique, est et restera acide, avec les
conséquences liées à cet état (voir ci-dessus).
Sanguino-pléthorique ? Les agrumes sont faits pour vous
Inversement, si vous êtes morphologiquement bréviligne, trapu(e), poilu(e), avec une peau
chaude, rougeâtre, dilaté(e), jovial(e), sociable, diarrhéique, toujours optimiste, vous êtes
certainement de constitution sanguino-pléthorique et vous pouvez bénéficier des effets
positifs du citron et des agrumes en général.
Il ne faut pas omettre que si nos métabolismes cellulaires de transformation sont personnels,
ils sont également fonction de la température externe, du lieu de consommation et de l’heure
de cette consommation. Ainsi, le métabolisme du citron est plus important en fin de matinée
ou d’après-midi que le matin à jeun.
En clair, pour bénéficier des composants salutaires du citron et des autres agrumes, ils
doivent être consommés en fin de matinée ou d’après-midi, sous les tropiques ou en période
estivale et chaude, sur leur lieu de production (notamment les pays chauds) et si vous êtes
sanguino-pléthorique.
Voilà pourquoi en ce sens, on ne peut pas dire avec certitude, comme le font certains, que le
citron et les autres agrumes sont basifiants ; ils sont et restent acidifiants pour les tissus et
articulations des constitutions naturopathiques, dites de neuro-arthritiques. En clair, on le
presse avec bon sens !
Christian Brun est professeur de naturopathie au CENATHO (Paris) et consulte à
Versailles. Il a publié de nombreux ouvrages dont « Tout est une question d’Equilibre
Acido-basique » aux éditions Solar et aux Editions Rustica de « Quel est mon profil santévitalité
? ». Il collabore à plusieurs médias spécialisés : Copmed, Santé Corps Esprit,
Doctissimo, Top santé. Infos : www.christian-brun-naturo.fr.

 

https://www.eid-rhonealpes.com/moustiques/la-vie-du-moustique-son-cycle-ses-lieux-de-predilection-et-ses-periodes-d-apparition